Le recueil de contributions dans le cadre du débat est désormais clos.
En savoir plus
En 2020, les 842 communes littorales (hors estuaire) regroupent près de 8 millions d’habitants et couvrent 4 % du territoire métropolitain. Avec 265 habitants par km², la densité moyenne de la population y est 2,5 fois plus importante que la moyenne métropolitaine. Les littoraux constituent aussi la première destination touristique en France sur trois façades maritimes (Manche Est - Mer du Nord, Atlantique et Méditerranée).
Pour faire face à cette pression, la « loi littoral » de 1986 avait pour objectif de concilier le développement du littoral et sa préservation, notamment en interdisant toute construction sur une bande de 100 mètres à partir de la limite de marée haute. L’un de ses objectifs est la maîtrise de l’urbanisation du littoral, en luttant contre le « mitage » au profit des constructions dans la continuité du bâti existant. La loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) de 2018 a renforcé certaines des dispositions de la loi littoral, en limitant davantage les constructions en bord de mer. Le Conservatoire du Littoral joue un rôle dans l’application de ces lois, en achetant des terres en bord de mer pour en confier la gestion aux collectivités locales, et ainsi les préserver. Des associations de défense de l’environnement dénoncent cependant un manque d’application de cette loi, certains élus accordant des permis de construire dans des zones légalement interdites, face à la pression immobilière dans certaines régions.
« Enjeu d’attractivité et d’aménagement du territoire, le paysage participe à la qualité de vie des populations. [...] La protection et la mise en valeur des paysages ont été inscrites en 1993 dans la loi « paysage », puis dans la Convention européenne du paysage (entrée en vigueur en 2006). Les objectifs de préservation et de promotion de la qualité et de la diversité des paysages accordent une attention particulière aux littoraux, exposés à l’urbanisation et au tourisme. Enfin, la loi de 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages met en place plusieurs outils et démarches pour enrichir la connaissance des paysages. » (Dossier du maître d'ouvrage, Fiche n°46)
Les littoraux subissent, par ailleurs, plus directement et visiblement les effets du changement climatique, entraînant des risques, tant pour les espaces naturels que pour la population et les activités économiques présentes. Près d’un quart des côtes en métropole sont concernées par l’érosion, la perte de sédiments le long du rivage qui réduit la surface émergée, entraînant le recul du trait de côte. Ce phénomène naturel touchant l’ensemble des façades maritimes et causé par le vent, les courants, les précipitations, est aggravé par l'impact du réchauffement climatique (élévation du niveau de la mer et augmentation de la fréquence et de l'intensité d'événements météorologiques). Les travaux du GIEC normand montrent ainsi que les deux tiers du littoral normand sont déjà concernés par la montée des eaux, et que le niveau des mers pourrait s’élever de plus d’un mètre à l’horizon 2100. Cette montée des eaux a des conséquences concrètes sur les paysages littoraux : multiplication des surcotes, phénomènes de submersion en période de tempête, inondations à l’intérieur des terres, etc.
L’urbanisation et la démographie continuent toutefois de croître sur les territoires littoraux (4,5 millions d’habitants supplémentaires d’ici 2040 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques). L’aménagement du territoire côtier et son artificialisation ne sont pas sans conséquence sur l’évolution du trait de côte : construction de digues et brise-lames pour protéger des plages (parfois créées artificiellement) alimentées en sédiments pour pallier l’érosion, routes en corniches et chemins de randonnée touristiques, logements et complexes hôteliers avec vue sur mer, ports de plaisance empiétant sur la mer, etc. Ces aménagements contribuent à modifier la dynamique sédimentaire de la côte et sont de plus en plus exposés aux aléas naturels d’origine marine et météorologique.
Sources :
Littoraux : quelle adaptation face au changement climatique, Vie Publique (2023)
Littoral normand : le défi du changement climatique, Région Normandie (2023)
L'urbanisation du littoral: espaces, paysages et représentations. Des territoires à l'interface ville-mer, S. Robert, chargé de recherche au CNRS. (2019)
Méthodologie
Comment nous avons travaillé sur...
…”Je teste mes connaissances” ?
Les infographies sont réalisées par des datajournalistes en coopération avec la Commission particulière en charge de ce débat public sur la base des sources et rapports officiels les plus récents possibles (administrations publiques locales ou nationales, fédérations professionnelles, organisations scientifiques…). Les noms des sources sont toutes précisées, ainsi que leur date, en bas de chaque infographie.
Cet outil est évolutif
d’autres expériences seront proposées au cours du débat.
Revenez vite !
Méthodologie
Comment nous avons travaillé sur...
…”Je me fais mon avis” ?
Les questions des différents parcours du module « Je me fais mon avis » ont été construites à partir des grands enjeux identifiés par la Commission particulière en charge de ce débat public. Les contenus de ces parcours ont été rédigés par les équipes de WDPE, en partenariat avec l’équipe du débat. Les contenus informatifs disponibles pour chaque question dans la fenêtre « En savoir plus » ont été élaborés à partir d’études scientifiques, de données fournies par la maîtrise d’ouvrage, et de diverses sources institutionnelles.
Les citations du public ont été rédigées à partir de paroles recueillies dans le cadre de débats publics et de concertations précédentes. Les avis des acteurs identifiés (maître d’ouvrage, pêcheurs, acteurs du tourisme, etc.) ont été construits à partir des échanges menés par l’équipe organisatrice sur les territoires au cours de la phase préparatoire du débat public.
Les parcours à venir seront nourris par les enjeux, avis et questionnements qui émergeront des différents temps forts du débat sur l’avenir de la mer.
Cet outil est évolutif
d’autres expériences seront proposées au cours du débat.
Revenez vite !
Méthodologie
Confrontez-vous à différentes informations et points de vue, et partagez vos réactions : elles seront versées au débat public en cours sur l’avenir des différentes façades maritimes de France métropolitaine.
Comment nous avons travaillé sur...
…”Je teste mes connaissances” ?
Les infographies sont réalisées par des datajournalistes en coopération avec la Commission particulière en charge de ce débat public sur la base des sources et rapports officiels les plus récents possibles (administrations publiques locales ou nationales, fédérations professionnelles, organisations scientifiques…). Les noms des sources sont toutes précisées, ainsi que leur date, en bas de chaque infographie.
…”Je me fais mon avis” ?
Les questions des différents parcours du module « Je me fais mon avis » ont été construites à partir des grands enjeux identifiés par la Commission particulière en charge de ce débat public. Les contenus de ces parcours ont été rédigés par les équipes de WDPE, en partenariat avec l’équipe du débat. Les contenus informatifs disponibles pour chaque question dans la fenêtre « En savoir plus » ont été élaborés à partir d’études scientifiques, de données fournies par la maîtrise d’ouvrage, et de diverses sources institutionnelles.
Les citations du public ont été rédigées à partir de paroles recueillies dans le cadre de débats publics et de concertations précédentes. Les avis des acteurs identifiés (maître d’ouvrage, pêcheurs, acteurs du tourisme, etc.) ont été construits à partir des échanges menés par l’équipe organisatrice sur les territoires au cours de la phase préparatoire du débat public.
Les parcours à venir seront nourris par les enjeux, avis et questionnements qui émergeront des différents temps forts du débat sur l’avenir de la mer.